En exclu chez Irasshai, l'épicerie japonaise de référence !
Alors, le Nyotaimori… Oui, on pense souvent à l’image fantasmée : une table sophistiquée, des sushis parfaitement alignés sur le corps nu d’un modèle, un cadre feutré. Mais, derrière cette scène fascinante se cachent des réalités beaucoup moins glamour. Car oui, servir des sushis sur une personne, c’est un véritable défi d’hygiène et de logistique.
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Allez, plongeons un peu dans les coulisses de cet art de table unique (et controversé) pour en découvrir les dessous… sans mauvais jeu de mots !
Hygiène au top : les règles à respecter pour éviter le cauchemar alimentaire
L’un des grands défis du Nyotaimori, c’est de garantir une hygiène irréprochable. Imaginez le drame si quelqu’un tombait malade après avoir mangé un sushi placé sur un corps humain ! C’est d’ailleurs pour cette raison que de nombreux établissements – et oui, même dans les rares lieux où le Nyotaimori est proposé en tant que service – imposent des règles drastiques pour s’assurer que tout se passe dans les meilleures conditions.
Les modèles, par exemple, doivent prendre un bain glacé avant la « performance ».
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Pourquoi ? Pour deux raisons : d’abord, pour éliminer toutes les bactéries en surface et ensuite, pour que leur température corporelle baisse. Eh oui, un corps chaud pourrait altérer le poisson cru (pas génial pour le goût… ni pour la sécurité alimentaire).
Le corps est ensuite souvent recouvert d’un film transparent, invisible au premier regard mais qui sert de barrière entre la peau et les aliments.
On est loin de l’image d’une expérience sensuelle, en réalité. Entre le bain froid et le film plastique, le Nyotaimori devient une vraie épreuve pour les modèles, qui doivent aussi rester immobiles pendant des heures.
Et ce n’est pas fini ! Le modèle ne peut pas se parfumer ni utiliser de lotion corporelle – tout cela pourrait altérer les saveurs et même poser des risques sanitaires.
Autant dire que pour eux, c’est loin d’être une expérience de spa relaxante !
Des sushis pas comme les autres : comment les chefs adaptent leur art
Dans le Nyotaimori, même les sushis doivent être spécialement pensés. Les chefs évitent les sushis trop volumineux ou complexes. En général, on opte pour des sashimis, nigiris ou des makis légers, faciles à prendre avec des baguettes sans “choc” thermique ni ajout de sauce.
La sauce soja, d’ailleurs, est servie à part, histoire d’éviter tout accident (on n’imagine même pas le désastre si de la sauce venait à couler là où il ne faut pas…).
Et, contrairement à ce que l’on pourrait penser, la disposition des sushis sur le corps n’est pas laissée au hasard. Les chefs doivent réfléchir à l’esthétique, bien sûr, mais aussi à l’ergonomie : les convives doivent pouvoir se servir facilement sans déstabiliser le modèle, surtout si la personne doit rester couchée pendant des heures sans bouger.
En gros, c’est un vrai travail de planification artistique et logistique pour les chefs.
Ils doivent aussi s’assurer que les sushis ne sèchent pas. Certains utilisent des torchons humides ou des glaçons placés discrètement pour garder la fraîcheur des ingrédients.
L’objectif est que les sushis restent aussi appétissants et frais qu’en cuisine, même si la « table » est un être humain. Ah, on est loin de l’idée d’un dîner classique, là !
Le défi pour les modèles : rester zen dans une position… inconfortable
Enfin, le rôle du modèle dans le Nyotaimori est bien plus compliqué qu’il n’y paraît. Rester immobile, souvent dans une position particulière, pendant des heures, avec des sushis placés un peu partout, demande une certaine discipline.
Certains modèles doivent même pratiquer des exercices de respiration pour rester détendus et immobiles, car tout mouvement pourrait perturber l’arrangement des sushis.
La nudité, d’ailleurs, peut être un stress supplémentaire, même pour ceux qui sont habitués à poser. Il y a cette idée de vulnérabilité qui peut être difficile à gérer. Les modèles expérimentés parlent souvent d’un « état méditatif » dans lequel ils entrent pour oublier le temps et l’inconfort.
Ils ne sont pas là pour être regardés mais pour sublimer les sushis – et ça, c’est un travail mental de tous les instants.
Le modèle doit aussi respecter une série de consignes avant la prestation : pas d’alcool, pas d’aliments forts en odeur la veille (comme l’ail ou les oignons) pour ne pas altérer les sushis. Certains se voient même imposer des régimes alimentaires avant le jour J pour garantir une peau « neutre ».
Bref, ce n’est pas une simple performance ; c’est presque une préparation de sportif de haut niveau.
Le Nyotaimori, un art exigeant aux coulisses surprenantes
Au final, le Nyotaimori est loin d’être une expérience légère et purement esthétique. Il repose sur des règles strictes et une rigueur presque militaire, tout cela pour offrir une prestation qui ne sera ni vulgaire, ni risquée pour les convives.
C’est bien plus qu’un simple « repas sur corps humain » ; c’est une discipline qui demande un respect minutieux des codes d’hygiène, de l’art culinaire et du confort (ou inconfort) du modèle.
Alors, la prochaine fois qu’on vous parle de Nyotaimori, vous saurez qu’il y a tout un monde derrière cette tradition complexe.
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Article fascinant, je ne savais pas qu’il y avait autant de contraintes derrière cette pratique ! Ça casse un peu le mythe.
Merci pour l’article, mais je reste un peu perplexe sur l’idée de manger sur un corps humain…
Je ne savais pas que le nyotaimori impliquait autant de règles strictes. C’est beaucoup moins glamour que dans les films !
Merci pour cet article qui démystifie une pratique souvent mal comprise. C’est toujours un plaisir de lire Kasamaki !
Je ne savais pas qu’il y avait des règles aussi strictes pour l’hygiène. Cet article est vraiment instructif.
Je trouve cette pratique assez étrange, mais l’article explique très bien ses origines et les contraintes. Merci !
Le nyotaimori est fascinant d’un point de vue culturel, mais personnellement, ça me mettrait mal à l’aise.
Un grand merci pour cet éclairage ! Ça montre bien que derrière cette pratique, il y a tout un protocole méconnu.