Tous ces “trucs” dans les sushis enfin expliqués : Noir, vert, rose, blanc, jaune…

On l’a tous déjà fait : taper sur Google “c’est quoi le truc vert dans les sushis ?” ou “le truc noir autour des makis”. Et on n’a pas à en avoir honte : les sushis viennent d’une autre culture, avec des ingrédients peu connus en Europe. Alors forcément, quand on déguste une barquette ou qu’on s’aventure dans un vrai restaurant japonais, on se retrouve face à tout un tas de “trucs mystérieux” qu’on ne sait pas nommer.

Si toi aussi tu veux enfin mettre des mots précis sur ces fameux “trucs”, cet article est pour toi. On va décortiquer ensemble chaque élément : le truc noir, le truc jaune, le truc vert qui pique, le truc rose et même le truc pour rouler les sushis. Après ça, tu ne regarderas plus jamais ton plateau de sushis de la même manière.

Le truc noir autour des sushis : l’algue nori

C’est probablement la question la plus fréquente : “C’est quoi le truc noir autour des makis ?”

Ce “truc”, c’est une algue séchée, appelée nori. Elle est récoltée, pressée en feuilles très fines, puis grillée pour développer son goût légèrement fumé.

Le rôle du nori est multiple :

• il sert de “ceinture” pour maintenir le riz et la garniture bien en place,
• il apporte une note iodée qui équilibre le gras du poisson,
• et c’est une excellente source de minéraux et de vitamine B12.

Le nori peut surprendre au début par sa texture légèrement caoutchouteuse, mais il est essentiel dans les makis et temakis.

Fun fact : au Japon, il est aussi utilisé comme condiment sur du riz chaud ou dans des soupes.

Le truc jaune dans les sushis : omelette ou radis mariné

Quand on parle de “truc jaune dans les sushis”, il faut distinguer deux cas :

• L’omelette japonaise (tamago-yaki) : légèrement sucrée, préparée en couches successives, elle est souvent posée sur du riz vinaigré avec une petite lanière de nori. Douce et moelleuse, elle plaît beaucoup aux enfants et à ceux qui n’aiment pas le poisson cru.
• Le radis mariné (takuan) : plus croquant, d’un jaune vif presque fluorescent, il est conservé dans une saumure à base de son de riz, sucre et vinaigre. On le retrouve parfois dans les makis végétariens.

Ces deux “trucs jaunes” ne se ressemblent pas du tout au goût, mais ils sont tous les deux emblématiques de la cuisine japonaise.

Le truc pour rouler les sushis : la natte en bambou

Autre question très tapée : “Comment s’appelle le truc pour rouler les sushis ?”

La réponse : le makisu. C’est une natte en bambou composée de baguettes fines reliées par une ficelle de coton.

Elle sert à :

• former les makis bien serrés,
• éviter que le riz colle partout,
• et donner une jolie forme cylindrique aux rouleaux.

Petit conseil pratique : enveloppe ton makisu dans du film plastique avant de rouler. Ça évite que le riz s’incruste et ça rend le nettoyage beaucoup plus simple.

Le truc vert qui pique dans les sushis : le wasabi

Ah, le fameux “truc vert” ! Celui qui te fait monter les larmes aux yeux si tu as eu la main trop lourde.

Il s’agit du wasabi, une plante japonaise rare dont la racine est râpée pour obtenir cette pâte verte au piquant très particulier. Mais… petite révélation : dans 95 % des cas hors du Japon, le wasabi qu’on te sert n’est pas du vrai wasabi. C’est en réalité un mélange de raifort, moutarde et colorant vert.

Le vrai wasabi, plus doux et complexe, coûte très cher et se conserve mal, d’où la substitution. Son rôle est d’apporter du piquant, mais aussi de neutraliser certains parasites et bactéries du poisson cru.

Le truc rose à côté des sushis : le gingembre mariné

Tu l’as sûrement déjà vu : de fines lamelles roses ou blanches, un peu translucides. Ce n’est pas un accompagnement décoratif, c’est du gingembre mariné, appelé gari.

Il est trempé dans un mélange de vinaigre de riz, sucre et sel, ce qui lui donne ce goût à la fois piquant et acidulé. Sa fonction n’est pas de se manger en même temps que le sushi, mais entre deux bouchées, pour “nettoyer le palais” et mieux apprécier les saveurs suivantes.

Quant à sa couleur rose, elle vient parfois naturellement du jeune gingembre, mais souvent elle est accentuée avec un colorant.

Autres “trucs” qu’on retrouve avec les sushis

On pourrait aussi citer d’autres éléments que les gens appellent souvent “truc” :

• le truc marron salé : la sauce soja, indispensable pour tremper les sushis (de préférence du côté du poisson, pas du riz).
• le truc qui croque sur les makis : les graines de sésame grillées, qui ajoutent texture et parfum.
• le truc blanc : le riz vinaigré, base de tous les sushis.

Tableau récapitulatif des “trucs dans les sushis”

FAQ rapide sur les “trucs” des sushis

• Quel est le truc blanc sous le poisson dans les sushis ?
  C’est tout simplement le riz vinaigré, appelé shari en japonais.
• Comment s’appelle le truc qui ressemble à une omelette ?
  C’est le tamago-yaki, une omelette sucrée-salée.
• Est-ce que le truc vert, c’est toujours du vrai wasabi ?
  Non. Hors du Japon, il s’agit presque toujours d’un mélange de raifort et moutarde.
• À quoi sert le truc rose ?
  Le gingembre mariné sert à rafraîchir le palais entre deux sushis.

Et si on arrêtait de dire “truc” ?

Bien sûr, tu peux continuer à demander c’est quoi ces trucs de couleur rose, vert et noir. Mais maintenant que tu connais les vrais noms — nori, wasabi, gari, tamago, makisu — tu peux briller en société, commander avec assurance et comprendre un peu mieux la culture culinaire japonaise.

Les sushis ne sont pas qu’un plat “instagrammable” ou une alternative légère au fast-food. Chaque ingrédient, chaque condiment a une histoire, une fonction précise et une symbolique. Alors la prochaine fois que tu croiseras un ami qui parle encore du truc vert qui pique, n’hésite pas à lui partager cet article.